mardi, avril 02, 2013

Ce que Benzema aurait du répondre au Parisien - 27/03/13

Après son France-Espagne, Karim Benzema vient fêter sa 1 000 è minute sans but dans la rédaction du Parisien, voici son interview brut.
 

Par souci de transparence et d’honnêteté intellectuelle, seules les questions du journaliste sont celles de l’interview dans Le Parisien du 27/03/13.


Quel sentiment vous habite après cette rencontre ?
KB : C’est toi la bite, ma gueule. Tu m’as vu dansé à poil au bord du terrain après le coup de sifflet ?? Non bah alors tu crois qu’on est content quand on perd à la maison, c’est pas l’école des fans, on perd des points, on passe 2è et on va se taper la Croatie, la Suède ou l’Angleterre en barrage si on arrive à péter le bunker finlandais. Sinon voilà, on joue pas trop mal, on a quelques occaz t’as vu, mais eux ils marquent. Putain c’était qui le tout blanc chauve à l’arrière chez nous, ouais Jallet c’est ça, le mec avec un col roulé, il ressemble à une ampoule basse consommation.


Les Espagnols n’ont pas eu beaucoup d’occasions mais ils ont su se montrer efficaces…
KB : Il t’arrive quoi là !! Tu veux te foutre de ma gueule et tu crois que j’ai pas cramé ? Ouais ils ont eu peu d’occasions et alors ? T’as vu notre défense ? Je te rappelle quand même que c’est notre goal qui fout la balle dans les buts. Donc peu d’occaz mais si on les aide, bah voilà, on est fourrés. Après, on n’a pas été ridicules, on a pesé aussi, Francky a bien joué, le nain aussi, perso, je les connais bien les Espagnols, difficile de surprendre, ce n’est pas un match pour une pointe, mais ça tes lecteurs pourris, ils ne vont jamais comprendre.


Croyez-vous encore à la première place du groupe ?
KB : Bah ouais mon con, si l’Espagne perd chez elle contre la Bélarus ou la Géorgie, tu me fais goleri, on répondra présents avec les crocs. Mais bon, on peut toujours rêver, hein, ils n’ont pas perdu un match en éliminatoire depuis 8 ans, toutes compét’ mélangées. Alors, on attend le faux-pas vers 2034. Franchement si on peut éviter un barrage où on se qualifie en faisant une main sur le but, je suis preneur, lol.


Personnellement, que se passe-t-il pour vous ?
KB : Bah je me fonds dans le collectif gros, tu vois pas ou bien. Je suis dans un beau trou bien profond, c’est toujours un stade délicat, mais franchement tu veux rappeler Guivarc’h ou Loko en bleu ? Donc voilà, et il y a d’autres mecs capables de marquer dans l’équipe. Je ne m’inquiète pas, ça reviendra et vos compliments seront à prendre comme vos critiques, avec un pince-nez et des gants.


Mais le public n’a pas été tendre avec vous…
KB : Je ne suis pas sur le terrain pour avoir de la tendresse, j’ai mon nounours chez moi. On connaît le Stade de France, je vais rien te cacher, c’est un public de blaireaux, de beaufs qui croient que payer pour venir voir l’équipe de France, c’est en faire partie, donc ils veulent se le jouer plus exigeant, mais ils calculent quedale. Pourtant supporteur, c’est assez proche de supporter, c’est pas un faux ami. Après le coach, il le disait déjà dans les Yeux dans les bleus, c’est mon film préféré, que les gens ici, ça n’allait pas alors bon, c’est pas nouveau.

« C’est comme ça. Il y a des gens, ils ne sont pas contents d’être chez eux, ils viennent voir un match et ils sifflent. C’est bien si ça leur fait plaisir… »
C’est la seule phrase vraiment dite par Benzema. Il a raison. Frustrés, aigris, ratés, achetez-vous une poupée gonflable, elle sera plus attentive et plus compréhensive que tout votre entourage.


Sur twitter: @TheSpoonerWay

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