mardi, juillet 21, 2015

Le guide des mauvaises pratiques de transfert - Le prolongement inopiné de vacances - #3

Ndla : Contenu proche des chapitres intitulés « La blessure de transat d’avion » ou « Le bras d’honneur » 

Il s’agit d’une pratique scandaleuse mais qui fait marrer tout le monde sauf les dirigeants du club concerné. Le déroulé est simple. Le club fixe une date de rentrée pour la reprise de l’entraînement après les vacances des joueurs. Rien ne leur interdit de continuer à travailler pour être affûtés dès la reprise. Peu le font. Comme une rentrée scolaire, la plupart des joueurs arrivent le jour annoncé. Sauf quelques petits malins qui chaque année ne sont pas là, absents de la reprise et ce, sans avoir prévenu le club au préalable. Plusieurs solutions sont possibles : le réveil n’a pas sonné (le fameux coup du iPhone éteint, c’est arrivé à tout le monde), le joueur s’est trompé de journée (jet laggé à mort), le joueur signifie par la politique de la chaise vide son désaccord sur un point (les menus à la cantine, la place de parking ou la place dans le pub Gilette), ou le joueur négocie en secret un départ dans un autre club. Soyons francs, il est rarement à un enterrement ou perdu dans une grotte dans une rando-spéléo. 

Le plus souvent, ce jeune petit con prétentieux veut simplement faire pression sur son club nourricier, celui qui le câline, le soigne, le paye, celui à qui il doit tout, à commencer par sa femme et sa voiture, non lui il décide qu’il vaut mieux que ça, qu’il doit partir et qu’il a le temps, l’argent et l’envie de ne pas revenir pour lui permettre d’aller ailleurs. C’est clair et c’est une attitude d’une ingratitude crasse doublée d’une impolitesse d’une nature tout à fait générationnelle ET situationnelle. 

Le joueur choisira d’envoyer des photos de lui en boîte de nuit et réapparaîtra 3 jours avant le premier match de la saison, la mine défaite par la honte et devra s’acquitter d’une amende avant évidemment de se casser définitivement au mercato suivant parce que vous comprenez la confiance est rompue. Sans aucun racisme, les Sud-Américains agissent plus souvent que les autres de cette manière.

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