Le guide des mauvaises pratiques de transfert - Le gros transfert - #6

Le gros transfert, c’est celui que tout le monde attend. C’est celui qui fait frétiller les bermudas de juillet et d’août, celui qui fait vendre les journaux lorsqu’il ne se passe rien, celui qu’on annonce aux environs d’avril et qui se concrétise 4 mois plus tard ou pas du tout. Le gros transfert fait vivre une économie exsangue, ravive les supporters déçus d’une saison sans titre, fait naître des espoirs, bat des records parfois financiers mais surtout de bêtise générale. Et surtout il fait parler des clubs, de leurs ambitions et fait vivre tout un tas de parasites dont les plus connus sont les agents.

Il s’agit généralement d’un joueur confirmé, aucun rapport avec « le joueur de la compét de juin », qui a fait une ou plusieurs très bonnes saisons et qui est âgé entre 22 et 29 ans. Il n’est plus un espoir et sa valeur marchande est au plus haut ou il est une grande star qui attend un dernier challenge à la démesure de son talent et de son charisme. Bref, il n’est pas dans la pente descendante de la vieille gloire. Rien de tel qu’un suspense monté de toute pièce pour la publication de Une aussi grandiloquente que putassière, pour faire parler les blaireaux à la machine à café, pour remplir des médias sans imagination qui se refusent obstinément à expliquer un sport tant il est plus facile de créer ou d’alimenter des rumeurs.

Surtout si elles sont dénuées de tout fondement. Le gros transfert, ce n’est pas l’arbre qui cache la forêt, c’est le feu de forêt. Il détruit tout.

Mais les plus grands clubs s’accommodent fort bien de cette mascarade qui ne sert qu’à faire tourner le marché et nourrir une bulle spéculative qui voit Mangala à plus de 50 millions et Benteke à 40 et Kondogbia à 40 etc etc. Le gros transfert en juillet et août, c’est la Pléiade des gros cons.



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A retrouver ici : http://horsjeu.net/transferts/les-rumeurs-et-transferts-du-6-aout/