mardi, août 28, 2012

Tapie volant - Commentaire composé

Commentaire composé à partir de l'entretien de Bernard Tapie dans Le Parisien du 28 août 2012. Entrepreneur, fossoyeur, président de club, grand emprunteur, chanteur, acteur, invité de Véronique et Davina, community manager d'un site pour économiser sur vos factures courantes, soutien poiltique conséquent et commentateur incontinent du PAF français.

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L’ancien président marseillais (1986 à 1994) Bernard Tapie n’est pas étonné du départ manqué du PSG. Pour lui, le club a surtout besoin de temps…



Etes-vos surpris par le début de saison cahotant du PSG?

Ce qui fait plaisir, c’est l’objectivité de la question.

BERNARD TAPIE. Non.

Quand Tapie dira que les résultats nuls du PSG sont une surprise, c’est qu’il aura ses parts dans le club.

Je suis surpris que beaucoup aient confondu le vrai palmarès des joueurs parisiens avec le prix de leur transfert.

Oui mais pourquoi le prix de leur transfert n’est pas en fonction du palmarès, avoue mon cher Bernard qu’il y a de quoi s’y perdre. Du coup, Dalmat il valait quoi pendant sa carrière ?

Soyons sérieux, combien y a-t-il de joueurs de classe mondiale dans cette équipe? Deux avec Ibrahimovic et Thiago Silva.

Leonardo aussi.

Le reste, ce n’est pas du même niveau. Pastore n’est pas titulaire avec l’Argentine.

Non mais il doit être chez les Espoirs, non ?

Le Brésil ne veut pas de Nene.

S’il n’y avait que le Brésil, le PSG non plus.

Il faut se calmer avec le PSG. Ce n’est pas encore le Real Madrid!

Tu veux dire qu’il lui manque 9 Ligues des champions, 30 championnats, 10 coupes de France, 3 coupes intercontinentales, 2 coupes UEFA. Il faut signaler que le PSG a plus de coupes de la ligue que le Real. Si si, mais la coupe de la ligue en Espagne n’existe pas.


Quel est son vrai niveau alors?
C’est la meilleure équipe de la Ligue 1.

Après le match contre Bordeaux, c’est rassurant sur le niveau de la L1.

Mais il ne suffit pas de le dire pour qu’elle gagne tous ses matchs. J’ai lu des trucs incroyables sur le PSG, où le seul suspense consistait à savoir combien de points d’avance il aurait sur le deuxième.

Rappel, on en est à la 3e journée…

Le foot, cela ne marche pas ainsi. Il faut du temps. Il y a quelques années, lors de matchs de gala, des sélections affrontaient « le reste du monde ». C’est-à-dire les meilleurs joueurs du reste de la planète. Et bien « le reste du monde » perdait presque tout le temps.

Bernard, non tu ne peux pas descendre aussi bas. On parle de sélections de jubilés où JUSTEMENT il n’y avait jamais les meilleurs joueurs puisque comme tu le dis, c’était le reste du monde. Parfois même les restes du monde.

Car ces gars-là ne pouvaient pas être bons ensemble sans bien se connaître. Mais ce PSG, on nous l’a tellement vendu pour des Galactiques que certains ont fini par l’acheter!

Nasser a fait l’inverse, il a commencé par acheter.

Ancelotti va-t-il trouver la bonne formule?
Oui car les automatismes vont se créer. Mais bon, Ancelotti, ce n’est pas l’entraîneur qui m’a le plus épaté au monde. C’est un très bon, mais Arrigo Sachi ou Guardiola, c’est autre chose.

Ah oui je confirme Sachi écrit comme cela c’est autre chose, Sachi Tainaka c’est une chanteuse japonaise ou une playmate japonaise Sachi Asaoka que je conseille aux gros membres et à Moké.

Comment expliquez-vous les problèmes du PSG?
Déjà, ils jouent pour Paris qui n’est pas une ville de foot mais une ville de gâtés.

Cela est totalement gratuit, mais ça fait plaisir.

Il y a beaucoup d’autres événements que les matchs. A Barcelone, Marseille, Milan par exemple, les joueurs ne feraient pas cent mètres sans qu’on leur parle sans cesse de foot. Ça crée une pression positive.

Demande à Lucho, même dans sa voiture, il se fait arrêter, voire un peu plus. Bon quant à la pression positive… du coup Hilton et Bocaly sont champions de France.

Votre Thiago Silva, il peut arpenter les Champs-Elysées pendant une heure, à part deux ou trois fans, il ne va pas être gêné pour marcher!

Genre, les joueurs marchent sur les Champs.

Ce n’est pas un détail. Dans le foot, tout compte. Ça veut dire que s’ils étaient soumis à un tel engouement populaire, les gars seraient concernés toute la semaine par le club et ses résultats.

Dit le mec qui a créé l’engouement avec une équipe composée de Bakayoko, Rivera, Alfonso, Nouma, Olembé, Brunel, Delfim…

De quoi ont besoin les Parisiens?
Déjà, qu’on arrête de croire qu’ils vont régaler le public avec des gestes de fous.

On a compris, ils n’ont pas le niveau.

Pour l’instant, ils sont inhibés par cette attente démesurée autour d’eux. S’ils ratent un geste, on va dire : « Put…, au prix où il est payé le mec, il a pas le droit de rater ça. »

Comme depuis 40 ans en fait.

On leur a mis la barre trop haut. Quand ça va redescendre, la confiance va revenir et, là, il y a aura le fameux match référence dont Paris a besoin.

Vivement le match contre Reims alors.

Ensuite, on verra du jeu.

Ou pas.

Y a-t-il des points communs avec l’OM que vous dirigiez à l’époque?

Euh déjà à quelle époque ? non parce qu’il y en a deux.

Oui. Notamment dans la motivation des adversaires. Contre nous, et désormais contre Paris, c’était le match de la saison pour l’équipe d’en face.

Vivement le match contre le Real et le Barça et Chelsea alors !!

Elle était trois fois plus forte que lors de ses autres matchs.

Le duel Thiago Motta – Messi sera intéressant…

Et la patience est importante. Quand j’ai pris Waddle, on m’a demandé pendant quatre mois pourquoi j’avais engagé un tel charlot. Et puis, un jour, il y a eu un déclic. Une star, ce n’est pas un robot. Il n’y a pas un bouton sur lequel appuyer pour que tout fonctionne tout de suite.

Et celui pour te taire, il est où ?


Sur Twitter @TheSpoonerWay
 
A retrouver sur horsjeu.net : http://horsjeu.net/le-comite-de-vigilance-mediatique/comite-devigilance-mediatique/bonus-pre-comite-bernard-tapie-vs-the-spooner/

lundi, août 27, 2012

Le match de Zlatan - PSG-Bordeaux - 26/08/12


- 30’ : Arrivée des joueurs, Zlatan est acclamé, ça doit être son anniversaire, ou le Parc croit qu’il joue avec un seul joueur.

- 15’ : Les flocages des maillots, c’est un peu Motus : Ibracadabra, Ibrahimagik avec du 9, du 13, du 18, du rien, à croire qu’on appelle les autres joueurs au départ.

- 10’ : Feinte de talonnade de Zlatan pour Néné dès l’échauffement. Le premier frappe, l’autre court toujours.

- 2’ : Zlatan apprend la scène parisienne. Il a vu qu’Ancelotti titularise Mickael Grégorio sous le pseudo de Rabiot, à la place de Ménez. Un imitateur à la place d’un comique, tout est fait pour que Zlatan se sente bien.

0’ : Zlatan apprend le sport français. Lavilenie donne le coup d’envoi. Zlatan est admiratif car la France, son nouveau pays, a eu plus de médailles d’or que l’Italie et la Suède réunis. Un grand pays.

1’ : Zlatan reste dans le rond central. A force de lui dire que les autres jouent pour lui, il veut être le premier spectateur du match.

2’ : Première remise de Zlatan sur l’aile droite. Ce sera donc le match de la remise.

3’ : Zlatan réajuste son maillot parce qu’il le colle. Seuls les mauvais esprits diront qu’il est trop petit pour lui.

5’ : Après une longue préparation sur l’aile droite, Zlatan décale à gauche pour Néné qui écrase sa frappe. Dis-moi comment tu frappes, je te dirai comment agir dans le vestiaire.

6’ : Zlatan tente de déborder sur l’aile gauche et est fauché, coup franc.

7’ : Main bordelaise dans la surface. Zlatan déteste être dépassé par les événements, il lève les deux siennes.

10’ : Zlatan apprend la chanson française. Il fait signe à ses coéquipiers de balancer devant. Balancer à Paris, bel hommage à Michel Berger et France Gall.

11’ : Afin d’illustrer ses demandes, Zlatan balance Ciani.

12’ : Les Bordelais comprennent plus vite que les Parisiens, Zlatan se fait balancer le pied droit dans le rond central, coup franc.

14’ : Feinte de Zlatan qui laisse passer le ballon entre ses jambes. Seul Zlatan fait un petit pont à Zlatan.

16’ : Zlatan apprend le cinéma français. Pour rentrer dans l’Histoire de France, il imite Mitterrand dans Le Promeneur du champ de Mars et devient le Promeneur du Parc des Princes.

21’ : Coup franc bordelais bien placé, Zlatan revient dans son camp pour faire le poids dans la surface.

23’ : Zlatan a décidé que ce match était son match des remises bien placées. Pas des appels.

26’ : Des chauves-souris volent dans les tribunes du Parc. Personne n’a pensé à floquer son maillot Blatman ou Zblatman ou Zlatman.

27’ : Les premiers « arbitre enculé » surgissent des tribunes. C’est un peu dur pour l’arbitre sosie de Collina.

33’ : Zlatan rappelle à Néné qu’il doit faire des passes à Zlatan. Néné hoche la tête en signe de compréhension.

34’ : Zlatan centre dans le vide selon ses coéquipiers. C’est un ballon parfait selon Zlatan. C’est une balle perdue selon la police

44’ : Zlatan s’en prend à Grégorio-Rabiot qui centre trop tard.

Mi-Temps : Zlatan n’est pas content. Heureusement il y a le concours de transversales et les pénaltys des gosses. Zlatan aurait préféré rester sur la pelouse mais il doit aller s’asseoir à moins de 5 mètres de Néné.

58’ : Zlatan refait ses lacets.

59’ : Au milieu de terrain, Zlatan perd la ba… non la récup… non la reperd.

61’ : Ménez entre sur la pelouse. Zlatan ne reconnaît pas le joueur de l’équipe de France si drôle avec sa crête pendant l’Euro. Malin Jérémy.

70’ : Zlatan descend d’un cran pour montrer à Pastore comment faire des passes. Fin pédagogue, Zlatan lui passe la passe en profondeur, Pastore écrase une frappe qui passe en plus à côté. Zlatan devra lui montrer aussi les frappes.

72’ : Zlatan récupère la balle dans la surface, tourne sur lui-même, frappe. C’est la lucarne qui s’échappe car la balle était dedans selon Zlatan.

73’ : Jallet monte la balle sur 20 mètres et la passe à Zlatan. Hors-jeu. Zlatan montre une certaine colère en disant certainement qu’il fallait passer la balle avant. Pas une certaine colère, une grosse colère.

83’ : Zlatan laisse passer un centre devant le but devant lui. Il fallait lui donner dans les pieds.

93’ : Score nul. Comme ses coéquipiers. Zlatan a encore quelques jours pour être transféré dans un club qui sera champion.